À 80 ans, on estime que la durée moyenne passée à dormir au cours de sa vie serait d’environ 26 ans et demi.

Pas mal ! Mais le sommeil, ce n’est pas simplement fermer les yeux et les rouvrir 8 heures plus tard. Nos nuits se décomposent en plusieurs cycles. Et comprendre le fonctionnement des cycles de sommeil, c’est se donner les moyens d’avoir des nuits plus réparatrices !

Les phases du cycle du sommeil

Endormissement

Lors de cette première phase, on commence à constater un relâchement général.

La conscience va progressivement diminuer, les muscles vont se détendre.

On reste tout de même dans un stade de demi-sommeil, durant lequel les muscles peuvent montrer quelques contractions. C’est à ce moment aussi que l’on peut avoir l’impression de tomber dans le vide !

Sommeil lent léger

Le sommeil lent léger est un sommeil peu profond.

Il va représenter la moitié du temps de sommeil total. L’activité musculaire se réduit encore, tout comme les activités oculaires. Vous pouvez encore être facilement réveillé, mais si c’est le cas vous réaliserez que vous étiez en train de dormir.

D’où le nom de sommeil léger, qui n’est pas encore une phase de sommeil confirmé.

Sommeil lent profond

Ça y est, on a coupé avec le monde extérieur !

L’activité cérébrale va se réduire au minimum et le dormeur est isolé dans sa bulle. Difficile d’être réveillé à ce stade.

Cette phase du cycle du sommeil représente entre ⅕ et ¼ du temps de sommeil total. Elle est particulièrement importante puisque c’est à ce moment que l’on récupère le plus de la fatigue physique accumulée.

Sommeil paradoxal

Pourquoi sommeil paradoxal ? Car le dormeur est dans un sommeil profond, mais il présente en même temps des signes d’activités.

Nos muscles sont complètement amorphes, mais notre activité cérébrale est intense et les yeux font des mouvements rapides et incessants.

C’est à ce moment que les rêves les plus forts se produisent ! Cette phase va représenter elle aussi entre ¼ et ⅕ du temps de sommeil total, avec de grandes amplitudes en fin de nuit. D’où la sensation d’être parfois réveillé en plein rêve.

Latence

Quand on évoque nos phases de sommeil, on peut aussi entendre parler de latence.

La latence mesure notre capacité d’endormissement. Il s’agit du temps qui va s’écouler entre le moment où l’on a décidé de dormir (dans le lit, les yeux fermés la lumière éteinte) et le moment où l’on dort vraiment.

Suivant les conditions dans lesquelles nous nous couchons, cette latence va être plus ou moins faible. Pour être le plus efficace, dès les premiers signaux de fatigue n’hésitez pas à démarrer votre rituel du coucher !

Qu’est-ce qu’un sommeil réparateur ?

Le concept de sommeil réparateur est assez subjectif. Dès lors que vous ne souffrez pas de troubles du sommeil, vous vous sentez en pleine forme le matin, vous passez une journée complète sans signes de fatigue, on peut alors dire que vous avez un sommeil réparateur.

Il est assez difficile d’analyser soi-même ses nuits pour savoir si c’est un sommeil réparateur ou pas puisque nous dormons ! Il faut donc chercher les manifestations d’un sommeil de mauvaise qualité en journée. Si vous ressentez une sensation de fatigue, l’envie de dormir en pleine journée, que vous êtes irritable. Ou que vous constatez des troubles de la mémoire, une baisse des performances, ce sont des signes que votre sommeil n’est pas réparateur.