Alors que plus d’un quart des adultes seraient en dette de sommeil, que nous sommes tous connectés et que les écrans s’invitent dans la chambre à coucher, on peut facilement affirmer que notre celui-ci a été malmené ces dernières années. Mais au fait, c’est quoi le sommeil ?

Découvrons ses fonctions réparatrices. Quelle durée idéale, quel rôle dans notre régénération physique et mentale. Pourquoi parle-t-on de cycles du sommeil ? Quels facteurs lui sont préjudiciables ? Réponses !

Sommeil : Définition

C’est un état physiologique périodique qui s’articule en plusieurs cycles, appelés cycles du sommeil. Il s’inscrit dans ce qu’on appelle le rythme circadien. Ce rythme voit l’alternance sur 24 heures de la phase d’éveil la journée et la phase d’endormissement la nuit.

Malgré l’état inerte d’un individu durant son temps de sommeil, celui-ci se caractérise par certaines modifications physiologiques comme une baisse de la température corporelle et une activité cérébrale intense.

Le sommeil en quelques chiffres

  • 8h : le nombre idéal d’heures à dormir pour être en forme.
  • ⅓, comme le temps passé durant notre vie à dormir.
  • 15% : comme le temps passé éveillé durant une nuit complète.
  • 4 à 6 : le nombre de cycles réalisés durant une nuit.

Le cycle du sommeil

Lors d’une nuit complète, on observe différents cycles du sommeil qui vont se répéter. Ces cycles sont divisés en phases, alternance de plusieurs temps de plus ou moins actifs, notamment au niveau de l’activité cérébrale et physiologique.

Sommeil paradoxal

Elle est la phase la plus courte dans le cycle. Elle dure entre 15 à 20 minutes. Cette phase est caractérisée par une activité cérébrale intense.

L’individu bien qu’endormi voit son rythme cardiaque et sa respiration accélérer, sa température corporelle varier. D’où le qualificatif de paradoxal !

Sommeil léger

Ce dernier se découpe en plusieurs phases.

Premièrement, l’endormissement. La respiration ralentit, les muscles se relâchent, le niveau de conscience est diminué.

Puis vient le “lent léger”. Peu profond, il représente la moitié du temps total. Les activités musculaires et oculaires se réduisent encore, mais un bruit suffit à vous réveiller.

Et enfin, le “lent profond”. Votre activité cérébrale se réduit au minimum, c’est le moment où la fonction biologique de récupération est à son maximum.

Sommeil profond

Il a généralement lieu en début de nuit. Sa fonction biologique est de permettre la récupération physique et psychologique. C’est une phase véritablement vitale.

Il répare le corps et stocke l’énergie pour les tâches du lendemain. Il favorise également la croissance, mais peut diminuer à mesure que vous vieillissez !

Les facteurs aidant au sommeil

Quand on comprend maintenant comment nos nuits se déroulent, on peut se dire que quelques astuces ne seront pas superflues :

  • le soir, on est bien installé pour dormir, avec une literie de qualité,
  • dormir dans l’obscurité, pour que notre cerveau produit de la mélatonine, une hormone qui prépare notre organisme à dormir correctement,
  • éviter le portable ou l’ordinateur au lit,
  • un silence total,
  • une température de la pièce comprise entre 18 et 20 degrés, pour une bonne température corporelle.

Les facteurs aggravants

On distingue des facteurs aggravants chez les personnes atteintes de parasomnie tels que :

  • un décalage dans votre rythme circadien,
  • une consommation (excessive) d’alcool,
  • éviter si possible le sport le soir, qui fait augmenter la température corporelle et gêne le processus d’endormissement. Sinon, pensez à la douche froide !
  • attention aux somnifères ; utiles occasionnellement, ils peuvent rapidement provoquer une accoutumance.