J’aime dormir est le comparateur qui référence l’offre la plus complète du marché, des grandes enseignes aux marques en ligne. J’aime dormir est une société du Groupe Tediber, spécialiste français du marché de la literie et du confort, qui oeuvre depuis 2015 à apporter plus de transparence aux consommateurs. Retrouvez le détail de la méthodologie de classement et de la définition des critères.
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À chaque étape de la vie ses spécificités en termes de sommeil. Et l’enfant n’y échappe pas. Les premiers mois, le sommeil de l’enfant présente de nombreuses évolutions.
De par sa durée ou encore sa nature. Très jeune, les journées sont rythmées par les siestes, qui disparaissent au fil de l’âge. Et à partir de 6 ans, le temps de sommeil va diminuer régulièrement jusqu’à l’âge adulte.
Comme pour un adulte, on observe chez l’enfant des cycles de sommeil. Au sein de ces 4 à 6 cycles par nuit, on distingue deux phases.
La durée et la nature des phases varient selon l’âge de l’enfant. Durant les phases de sommeil profond, l’enfant peut s’agiter à cause de terreurs nocturnes. Cela est assez fréquent entre 6 et 10 ans et bien sûr… sans gravité !
Nous avons tous entendu dire que le manque de sommeil impacte la mémoire… et c’est vrai.
Durant la nuit, le corps humain ne fait que peu de mouvements. Mais à l’intérieur, ça s’agite ! Pendant que nous dormons, le cerveau va traiter toutes les informations reçues durant la journée.
Une bonne nuit de sommeil va ainsi favoriser la mémoire et le stockage de nos connaissances sur le long terme.
Laissez traîner son enfant devant la télé pour qu’il s’endorme ? Mauvaise idée !
Télévision, console, ordinateur, téléphone portable sont de faux amis. Ces activités associées à un éveil impactent la qualité du sommeil. La lumière produite par ces écrans agit sur la sécrétion de mélatonine qui régule l’horloge interne. Le contenu même des programmes regardés ou des jeux s’ils sont violents ou excitants entraîne des tensions. L’anxiété générée va alors retarder l’endormissement. Enfin, ces activités étant généralement non structurées en terme horaire, l’enfant risque de laisser passer les signaux qui devraient l’amener à aller se coucher.
À savoir, un enfant qui passe 3 heures ou plus devant la télévision chaque jour présente des risques élevés d’avoir des troubles du sommeil à l’âge adulte !
Lorsque l’enfant dort, son cerveau mémorise tout ce qu’il a fait durant la journée. Ça lui assure un bon développement psychique, physique et cognitif.
Avoir un bon sommeil va permettre à l’enfant de :
Plusieurs facteurs sont à considérer pour un sommeil enfant de qualité. Si votre enfant a du mal à s’endormir, voici quelques habitudes à prendre, qui pourrait y remédier :
Il est recommandé de coucher et lever votre enfant aux mêmes heures chaque jour et d’éviter de les modifier.
L’activité physique est bonne pour canaliser l’énergie de votre enfant. En effet, si votre enfant s’est bien dépensé durant la journée, il aura tendance à mieux dormir. Cependant, il est conseillé d’éviter les activités physiques 1 à 2 heures avant le coucher. Avant de dormir, faites des activités plus calmes, comme la lecture et jouer aux cartes.
Inutile de vous dire qu’il est déconseillé de laisser un enfant devant les écrans trop longtemps surtout avant d’aller dormir. Les écrans vont stimuler le cerveau et la luminosité favorise l’éveil.
Tout comme les écrans, il est fortement déconseillé de donner certains aliments à votre enfant avant de le coucher. Vous pouvez exclure tout ce qui est à base de caféine, boissons énergisantes, chocolat, bonbons, etc. Il est également recommandé de ne pas faire de repas trop riches le soir et d’attendre 1 à 2 heures après le repas avant d’aller dormir. Si votre enfant n’a pas bien mangé, cela peut aussi altérer son sommeil. Vous pouvez proposer un biberon ou verre de lait pour les plus jeunes et une collation pour les plus grands.
Un manque de sommeil chez l’enfant peut avoir des conséquences à plusieurs niveaux :
Contrairement à l’adulte qui montrera sa fatigue par des bâillements. L’enfant présentera des signes parfois différents. Il a tendance à être irritable, ne supportant plus grand chose. Il peut être également hyperactif. L’enfant peut aussi à l’inverse se frotter les yeux, être plus calme, le regard vide et bâiller.
Insomnies : 25 à 50 % des enfants en sont touchés. Cela se distingue par des difficultés à s’endormir ou des réveils nocturnes. Terreur nocturne : apparaît généralement entre 18 mois et 4 ans. Survient principalement après la première heure de sommeil. Si l’enfant se réveille, il peut être inquiet et avoir peur. Cela se traduit par des pleurs, des cris, ne pas supporter qu’on le touche, etc. Apnée du sommeil : l’apnée du sommeil chez l’enfant est l’obstruction complète ou partielle des voies respiratoires. Cela empêche l’enfant de respirer correctement et peut être la cause de nombreux réveils nocturnes.
Les premières années de sa vie, la sieste chez l’enfant occupe une place importante. D’une durée de 2 heures pour être bien reposé, le temps de sieste va diminuer rapidement vers l’âge de 2 ans jusqu’à disparaître vers 3 ans.
Cette évolution va entraîner une réorganisation de ses nuits, ce qui engendrera des phases de sommeil lent profond plus nombreuses. On peut observer à cette période un sommeil agité, des troubles du sommeil, des terreurs nocturnes et même du somnambulisme.
C’est donc prouvé, dormir c’est la santé. Mais attention, le sommeil ne doit pas devenir un refuge, un échappatoire aux soucis du quotidien.
Trop dormir peut être le signe avant coureur d’une déprime ou d’une dépression. Alors c’est comme tout : le sommeil il ne faut pas en manquer, mais aussi ne pas en abuser ! Tout est dans le bon équilibre.